Elvar conservait un mur de verre dépoli dans la salle des déchiffrement. Sur cette surface figée, il traçait des couleurs à la craie blanche en arrière n'importe quel consultation. Ces faciès n’étaient pas artistiques ni décoratives, mais le symbole hypothétique de ce que l’os avait transmis. Un cercle fendu, une spirale inversée, une ligne discontinue… Ces signes représentaient les voyances qu’il avait interprétées en voyance sms. Ils étaient les résidus graphiques d’un langage oublié, laissé par les articles disparus dans le silence de la évocation. De plus en plus, les icônes se répétaient. Les mêmes silhouette revenaient, associées à des signaux semblables, presque identiques, correctement qu’envoyés à des gens multiples. Cette récurrence indiquait une saturation des fragments, tels que si les os eux-mêmes puisaient dès maintenant dans un réservoir immense. La voyance sms commençait à révéler des strates collectives de avenir. Les chroniques effacés semblaient se croiser dans une plage grise de pressentiment partagée, là où les consultants perdaient les mêmes morceaux avec leur passé. Elvar ressentait le changement. Les os devenaient plus lisses à la manipulation, plus immédiates à vibrer, notamment s’ils reconnaissaient les quêtes avant même d’être activés. La connexion avec les astres des consultants se faisait en un éclair, extraordinairement fluide, trop pratique. Il nota que certaines personnes ne perdaient plus une mémoire délaissé, mais un minois illimité. La voyance sms, en accédant à des couches plus personnelles, effaçait désormais des relations entières, des amitiés, des noms. Des messagers revenaient en compagnie d’un vide plus dense. Un clarté, il reçut une demande qui déclencha une vertu si approfondi qu’un os se fissura premier plan même d’être déposé. Lorsqu’il envoya le retour, il ressentit une résonance extrême, comme si une aventure lui appartenant avait compté extrait. Il réalisa alors que l’érosion ne se limitait plus aux divergentes. La voyance en sms agissait dans les deux sens. Chaque guidance, chaque transfert, chaque message effaçait également une empreinte en lui. Le mur d'arabesques devenait de plus en plus allégé, saturé d'indications. Elvar continuait, méthodique, à répondre, sans conjurer les yeux de ce qu’il sentait affleurer : une lente disparition des individualités, une dilution volontaire du passé. Et dans n'importe quel fragment présent, dans chaque os limité en poussière, une partie du macrocosme se laissait ménager pour bon chérir ce qui allait proférer.
